Mimosa dealbata
En ce mois de février le Mimosa vient illuminer nos collines de Pégomas par sa couleur et son odeur si caractéristique.
Si le Mimosa est connu en Méditerrannée depuis l’Antiquité, notamment grâce aux variétés africaines et asiatiques, ce sont les explorations de James Cook, à la fin du XVIIIe siècle, qui permirent aux européens de découvrir les nouvelles variétés issues d’Australie, parmi lesquelles Acacia dealbata.
Ainsi, après avoir été acclimaté dans les jardins de Château de Malmaison vers 1800, c’est aux anglais que l’on doit l’introduction du mimosa sur la Côte d’Azur.
Le premier Acacia dealbata aurait été planté deuxième moitié du XIXe siècle par le célèbre rosiériste Gilbert Nabonnand, à Golfe-Juan, qui transmettra le flambeau à ses fils Paul à Golfe-Juan et Clément à Mandelieu.
D’abord utilisé pour ses qualités ornementales, il est tout de suite cultivé pour les bouquets expédié dans toute l’Europe, puis, dès la fin du XIXe siècle, par la parfumerie grassoise qui en tire un extrait.
Rapidement échappé des cultures, désormais considéré comme espèce invasive, le Mimosa est devenu une plante emblématique de la Côte d’Azur.
Alix Abello, membre de la famille Mul, est aux commandes de cette récolte sur nos parcelles en propres, depuis la fin du mois de janvier. Il travaille ainsi avec passion chaque jour pour récolter les branches et fleurs ouvertes avec une équipe de 9 personnes.
Soucieux de la bonne santé des arbres et de la réduction de l’impact environnemental de la culture, Alix veille à assurer le renouvellement du Mimosa dealbata sur l’ensemble des parcelles en garantissant une traçabilité complète.
Après la récolte du jour, le Mimosa est acheminé vers le site d’extraction pour fabriquer un absolue de Mimosa dealbata Pays, intégré dans l’Indication Géographique Absolue Pays de Grasse. La culture du Mimosa et sa transformation font partie du patrimoine historique des plantes à parfum. Nous favorisons ainsi la transmission du savoir-faire local avec l’ensemble de nos parties intéressées.